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Domaine Pierre Gonon

L’appellation St-Joseph est étonnamment longiligne. Notamment, une distance de 50 km sépare la propriété d’Yves Cuilleron, à Chavannay, de celle de Pierre Gonon, à Mauves, les deux producteurs de St-Joseph de notre portfolio. Le secteur de Mauves constituerait le cœur historique de l’appellation et engendrerait les St-Joseph les plus typés. Le Domaine Pierre Gonon produit strictement des vins de cette AOC, très majoritairement des rouges. Les guides sérieux de vins de France désignent les deux frères Jean et Pierre Gonon au sein de l’élite fine du Rhône nord.

Nous avouons une affection pour cette maison. Jean Gonon qui reçoit les visiteurs à la cave est constamment souriant et courtois. Lui et son frère sont rigoureux. Ils cultivent la vigne en bio. Ils travaillent la vigne à la pioche sur les coteaux les plus pentus. Ils sont soucieux d’entreprendre les vendanges au moment exact. Bref, ils sont minutieux, vaillants, et à notre faveur, ils sont talentueux. Leur St-Joseph rouge est un réel vin classique, sans esbroufe, ni soumis à une approche moderne de vinification. Une garde de quelques années est requise.

Domaine des Entrefaux

Il y a un constat paradoxal avec le Domaine des Entrefaux: celui-ci est très peu présent dans les guides pour œnophiles, alors que les vins se retrouvent sur un très grand nombre de tables gastronomiques en France. Et force est d’admettre que, faute de volumes à notre disposition, nous avons gentiment répété ce paradoxe au Québec depuis près de vingt ans. Prisés par la belle restauration et notre clientèle en importation privée, nous avons rarement pris l’initiative de les présenter trop ouvertement. Étant sans équivoque parmi l’élite de notre portfolio, on s’en fait aujourd’hui un devoir moral, même si les quantités demeurent très limitées.

Piloté par le charismatique François Tardy, accompagné par son épouse Anne, la propriété familiale voit le jour en 1979. Son fondateur Charles Tardy, aujourd’hui âgé de 82 ans, participe toujours à la vie du domaine, gardant un œil bienveillant sur le travail de son fils. Situés sur les très favorables coteaux de Chanos-Curson, dans le prolongement du plissement de l’Hermitage, les Tardy réalisent des Crozes-Hermitage francs et expressifs, où les cuvées à boire sur la jeunesse du fruit côtoient des vins au potentiel de garde affirmé. Leurs superbes terroirs variés répartis sur trois communes différentes n’ont strictement rien à envier aux appellations voisines du nord de la Vallée du Rhône.

Trônant irréfutablement parmi les incontournables de Crozes-Hermitage, François et Anne travaillent rigoureusement et humblement, tout en faisant preuve d’une grande sagesse :
« On dit que le vin s’améliore avec l’âge. Ce qui est certain, c’est que nous on s’améliore avec le vin. » -François Tardy

La qualité des terroirs est mise en valeur par l’agriculture biologique, certifiée depuis 2013 sur l’intégralité des 24 hectares qui composent le domaine, ce qui représente un travail titanesque à la vigne. Cette philosophie se poursuit en cave en travaillant le plus naturellement possible: vendanges manuelles, levures indigènes, pratiques biodynamiques, dose de soufre minime à la mise en bouteille.

Le Crozes-Hermitage rouge met à l’honneur la sublime Syrah, aux accents typiques de poivre et de violette qui développe des tonalités lardées avec le temps, cépage d’une grâce absolue. La propriété produit quelques cuvées plus ambitieuses, dont ‘Les Machonnières’, une sélection de vieilles vignes de Syrah, donnant un vin profond apte à vieillir longuement. La Marsanne et la Roussanne s’assemblent à merveille dans le Crozes-Hermitage blanc, un mariage très équilibré conjuguant acidité et onctuosité.

Le Domaine des Entrefaux, un incontournable discret et sublime!

Domaine Cros de la Mûre

Authenticité en Rhône méridional

«L’harmonie d’un vin n’existe que par son équilibre, sa fraicheur, son éclat et sa finesse.» Éric Michel

Situé au cœur de l’appellation des Côtes-du-Rhône méridionales, au nord du Vaucluse, le domaine Cros de la Mûre compte 17 hectares. La propriété se situe au sein d’un massif collinaire, typique paysage boisé méditerranéen, où en prenant de la hauteur le vignoble donne l’impression d’un damier, chaque parcelle étant isolée de l’autre par la garrigue ou les oliveraies.

L’intérêt familial pour la viticulture prend naissance dans les années 1920, lorsque la première vigne fut plantée par l’arrière-grand-père. Le domaine viticole s’agrandit au fil des ans et Éric Michel, après avoir complété des études d’œnologie à Bordeaux, crée le domaine Cros de la Mûre en 1989 avec sa sœur Myriam. Éric préfère se consacrer entièrement à ses vignes, alors que Myriam se charge des relations auprès de la clientèle. Lors de notre dernière visite, elle nous a amenés dans le vignoble où Éric nous y attendait. Il est apparu au bout d’un rang de vignes après un certain temps. Il y faisait de l’observation, disait-il. Nous n’avons pu réprimer un sourire lorsque nous avons lu à propos du domaine par la suite: « La prévention et l’observation occupent un temps primordial ».

Les valeurs suivantes sont de première importance pour lui: richesse géologique, respect et intégration de la nature environnante, encépagement rigoureusement adapté à chaque parcelle, labour manuel, absence de tout produit chimique, maturité parfaite de chaque grappe et vendanges manuelles étalées sur un mois. Le respect de chaque parcelle vinifiée séparément dans des cuves en béton, ainsi que le très faible rendement naturel à l’hectare, abouti à des vins dotés de forte personnalité, marqués par leur grande concentration. Les vins ne sont pas commercialisés systématiquement, mais seulement lorsqu’Éric les juges aptes.

Éric Michel est sans contredit un des vignerons les plus authentiques que nous ayons eu la chance de rencontrer. Il ne recherche ni la reconnaissance ni l’attention médiatique, mais souhaite simplement élaborer des vins qui s’expriment avec franchise et un sens de l’équilibre. Cros de la Mûre s’intègre à merveille dans l’ADN Maître de Chai depuis 1998 et c’est pourquoi nous sommes si fiers de vous présenter le Côtes-du-Rhône et le Gigondas qui sont des archétypes de leur appellation, comme en témoignent leurs expressions fruitées intenses ainsi que la virilité des leurs structures.

“Eric Michel is one of a younger generation of extremely talented winemakers who have together altered the fortune of the Rhône Valley by producing a series of outstanding wines consistently over the last dozen years or so. Eric is a perfectionist to the last and sacrifices everything for quality, tending the vineyards with the utmost care and ensuring that yields are low. He is rewarded with concentrated wines.” The Wine Society

Domaine La Monardière

Les Vacqueyras étaient des Côtes-du-Rhône-Villages jusqu’en 1990, année de leur graduation en AOC communale. La donne changea dès lors pour cette appellation du tandem du Vaucluse qu’elle forme avec Gigondas. Les exigences se resserrèrent, dont l’abaissement du rendement pour les rouges à 35 hl/ha. Christian Vache saisit la balle au bond et en rajouta pour hisser son domaine au top de Vacqueyras : retour du travail des sols, élaboration de trois cuvées de rouges en crescendo, rénovation du chai pour notamment isoler deux chais, dont un à barriques, et ainsi de suite.

Aujourd’hui c’est le malin Damien, le fils, qui dirige le domaine depuis quelques années et son relais à donner lieu au passage récent à la culture de vignes en mode bio. Avec La Monardière et Le Sang des Cailloux, le Maître de Chai représenterait-il les deux domaines de pointe de Vacqueyras ? Nous le croyons.

Camille Giroud

Fondée en 1865 et sous la gouverne de la famille Giroud pendant plus d’un siècle, la Maison Camille Giroud s’était forgée à juste titre une réputation de produire des vins hautement qualitatifs et de très longue garde, austères en jeunesse, mais bâtis pour traverser les décennies. Lors du rachat de la Maison de négoce en 2001 par un groupe d’Américains dirigé par Ann Colgin, David Croix fût embauché dès sa sortie des études et de son stage au Comte Armand. Sous son impulsion, la qualité de la production est montée de quelques crans, et le style des vins fut non seulement grandement affiné, mais dès le millésime 2002 cette philosophie de vins bâtis pour l’éternité a laissé place à des vins plus avenants et imprégnés de leurs terroirs. Le bond en notoriété n’a su tarder, la presse spécialisée redonnant toutes les lettres de noblesse à la Maison, dont l’étoile avait quelque peu pâlie sur la fin du règne des frères Giroud dans les années 90. Les vins vinifiés par Croix sont rapidement devenus des incontournables sur les grandes tables de la planète grâce à leur fruit exquis et leur spontanéité, Montréal ne faisant pas exception.

Croix a dirigé la propriété jusqu’en 2016 et se concentre désormais sur ses activités au Domaine des Croix. La relève chez Camille Giroud est assumée par Carel Voorhuis qui oeuvrait auparavant au Domaine d’Ardhuy en Côte de Nuits. Le changement de garde s’est fait rondement, les 2016 ayant été vinifiés en tandem dans un esprit de collaboration visant à perpétuer le style de la Maison. Il n’y avait aucune raison de s’inquiéter: C’est en sachant qu’il laisserait son héritage entre bonnes mains que David avait recruté son ex-collègue de FAC…

Par sa petite taille et son approche de joaillier, la production de ce négociant se situe à une échelle de haute couture. Une dégustation ici est toujours très éducative pour l’amateur. Non seulement les vins sont impressionnants, mais il s’agit d’un des rares endroits qualitatifs en Côte d’Or où l’on peut déguster un telle variété d’appellations, de Maranges à Marsannay, en passant par les grands crus des deux Côtes! Il n’est pas rare que Camille Giroud produise, sur un millésime, plus de 30 appellations différentes. Et malgré tout, la production totale demeure à échelle très limitée. En 2017, c’est moins de 80,000 bouteilles qui furent produites, toutes cuvées confondues.

Les vins rouges ont des bouquets éclatants, des touchés de bouche sensuels et des corps sculptés, bâtis sur des tannins bien présents mais fins, soyeux et saturés. Les blancs atteignent toujours le juste équilibre entre minéralité et onctuosité. Le millésime 2017 en rouge offre des vins de plaisir immédiat, sachant qu’ils tiendront la route sans soucis. Nous aimons beaucoup ce millésime de buvabilité, coincé entre les bêtes de concentration que sont 15, 16, 18 et 19.

Domaine Le Sang des Cailloux

Les Vacqueyras du Domaine Le Sang des Cailloux sont aussi excentriques que la moustache ‘Delhi’ de leur auteur. Ils sont imposants, voire très imposant pour la cuvée ‘Lopy’. Partons du début car l’histoire est belle. Serge Férigoule débuta au domaine en 1979 en tant qu’ouvrier, puis il est devenu associé, en 1982, du propriétaire de l’époque qui n’avait pas de descendant, pour en devenir le seul heureux proprio en 1990. Son bagou, son diplôme d’œnologie, son énergie, et sa présence au bon endroit, au bon moment, ont généré le scénario.

Serge Férigoule est un biodynamiste, certifié, depuis 2008. Il appartient au regroupement Biodyvin qui réunit, entres autres de notre portfolio, les Dirler-Cadé, Vacheron, Chidaine, Bellivière et Mellot. Une des deux cuvées en rouge porte successivement le nom d’une des trois filles de Serge, soit ‘Azalaïs’, ‘Floureto’ et ‘Doucinello’. La grande cuvée ‘Lopy’ est issue de Grenache de plus de 65 ans. Les vins sont concentrés. Leur densité et leur richesse s’expliquent par les petits rendements. En dégustation, ils ont des allures de Châteauneuf-du-Pape, appellation voisine de Vacqueyras.

Domaine Les Champs de l’Abbaye

Le parcours d’Alain et Isabelle Hasard est courageux.

Autrefois professionnels dans la région parisienne, ils achetèrent d’abord des vignes dans le Couchois (Bourgogne Côtes du Couchois) pour entreprendre, en Bourgogne résolument et modestement, leur nouvelle carrière de vigneron.

Puis, dix ans plus tard, ils bondirent sur l’opportunité d’acquérir une propriété en Côte chalonnaise pour ‘monter en grade’ et ainsi produire des Bourgogne aux appellations plus dignes, des Mercurey et des Rully. Leur parcours vers la Côte d’Or, la destination ambitionnée, a été marqué d’un autre jalon en 2010 par la production, en mode fermage, de Monthélie.

Sachant qu’il est hardi de travailler en biodynamie, notamment en Bourgogne, les Hasard montrent aussi une autre facette de leur fort caractère en ayant adopté cette pratique dès leurs premiers pas de vignerons. Les vins du Domaine des Champs de l’Abbaye sont toujours impeccables, des modèles de leur appellation respective.

Le Clos du Caillou

Le Clos du Caillou n’a jamais fait partie de l’appellation Châteauneuf-du-Pape, malgré le fait qu’il soit bel et bien enclavé au milieu de celle-ci; tout cela à cause du tempérament peu accueillant du garde-chasse en poste au Clos à l’époque, qui menaça avec un fusil les experts mandatés de la délimitation de l’appellation, leur refusant catégoriquement l’accès. Ceux-ci se retrouvèrent renvoyés du domaine et ne purent le classer en Châteauneuf-du-Pape lors de la création de cette AOC en 1936. C’est donc pourquoi de tous les terroirs de l’appellation Côtes-du-Rhône, le Clos du Caillou est l’un des plus exceptionnels, et vous l’aurez compris, leurs ‘simples’ Côtes-du-Rhône sont qualitativement identiques à de grands Châteauneuf-du-Pape.

La trajectoire axée sur la finesse du Clos du Caillou a pris forme dès 1996 avec la reprise du domaine par l’héritière Sylvie, née Pouizin, et son mari Jean-Denis Vacheron. Le couple qui œuvrait initialement au domaine familial éponyme, quitte Sancerre avec des grandes ambitions et un défi substantiel: élaborer des vins d’assemblages sudistes sur l’élégance à l’image de leurs sublimes Pinot noir sancerrois. Les grandes cuvées sont lancées et en très peu de temps, le domaine rivalisera avec les meilleurs producteurs de l’appellation. Cette ascension va se heurter à la disparition tragique de Jean-Denis en 2002, ce qui incite la famille à intégrer le talentueux maître de chai Bruno Gaspar à l’équipe, aujourd’hui épaulé par la génération suivante de Vacheron-Pouizin, Marilou et Axel.

Le domaine situé à Courthézon, au nord-est de l’appellation Châteauneuf-du-Pape, bénéficie d’un mélange de terroirs sablonneux et de galets roulés qui confère aux vins leur élégance soyeuse et leur texture fine. Les 17 hectares de vignes répartis en appellations Châteauneuf-du-Pape et Côtes-du-Rhône sont tenus en agriculture biologique depuis près de 25 ans, bien que la certification officielle ne date que de 2010. Certaines pratiques liées à la biodynamie font aussi partie du quotidien et tous les travaux à la vigne sont réalisés manuellement. Les fermentations en cuves de bois tronconiques, en cuves béton et en cuves inox sont naturelles et les élevages assez longs se poursuivent dans les spectaculaires galeries souterraines creusées dans le safre en 1895.

Lors de la dégustation d’équipe, les qualificatifs ‘finesse de grain et texture soyeuse’ reviennent en boucle, et caractérisent systématiquement la bouche sur toutes les cuvées. L’aromatique expansive et enjôleuse, adjointe au style distinctif insufflé à l’origine par Jean-Denis Vacheron, offre des vins à la fois généreux et typés, tout en conservant une sensation aérienne et éthérée. La notion de verticalité, rarement présente dans les vins sudistes, joue ici un rôle prédominant. Ces jeux de texture, sur des assemblages majoritairement constitués de Grenache, sont franchement réussis et poussent inévitablement l’amateur averti dans une réflexion. Aussi séduisants que ces vins puissent être en jeunesse, ils vieillissent surtout admirablement bien. L’attachement à la terre du Clos Caillou à travers la mise en bouteille des vins selon le terroir en fait l’un des domaines phare du Rhône méridional.

« Ces vins atteignent un très haut niveau d’expression, avec des matières longues et habilement élevées. Les Châteauneuf-du-Pape ont rejoint le cercle très restreint des plus beaux vins de l’appellation et sont déclinés selon la nature de leur terroir. » Bettane & Desseauve

Domaine Barraud

À mes débuts, j’avais l’habitude de poser pour chaque vigneron la même question à Gilles: « Pourquoi représentons-nous ce Domaine? ». Je voulais comprendre la place qu’occupait chacun au portfolio. Parfois c’était un vigneron incontournable ou mythique, parfois une logique commerciale, sachant qu’il était toujours de mise que les vins soient hautement qualitatifs dans leur créneau. De passage en Bourgogne en 2008, j’ai rencontré pour la première fois la Famille Barraud. En quittant la dégustation, j’ai évidemment posé la question. « Parce que c’est vraiment bon. Parce que j’en bois. Et parce que les clients adorent. C’est aussi simple que ça ». La discussion s’est poursuivie sur la nécessité de compter sur un Domaine de référence du Mâconnais afin de prétendre avoir un catalogue Bourguignon complet, et sur le grand avantage pour la restauration d’avoir dès la jeunesse cette rondeur et ce côté mielleux du Chardonnay, deux attributs pour lesquels quelques années de garde sont de mise en Côte de Beaune ou à Chablis. « Ici, le plaisir est immédiat ». Daniel élaborait déjà d’excellents vins, et la relève était bien en place avec Julien à ses côtés. Je savais dès lors que cette collaboration était pour le long terme, et que le meilleur était même à venir. – Francis M.

Le Domaine Barraud, installé à Vergisson, produit de superbes Chardonnays dont le style rivalise avec celui des plus grands domaines de la Côte de Beaune. Le niveau des vins et leur régularité en fait l’une des adresses des plus sûres de tout le Mâconnais.

L’histoire du domaine débute en 1905 avec Jean-Marie Barraud qui s’installe comme métayer sur la commune. Les générations suivantes seront à la fois acteurs et témoins des importants changements associés à cette région. De la plantation de vignes sur des nouveaux terroirs à fort potentiel, en passant par la première mise en bouteille, jusqu’à la naissance des AOC comme Saint-Véran en 1971. Les deux dernières générations, Martine et Daniel maintenant accompagnés par leurs enfants Anaïs et Julien, sont les principaux responsables du bilan actuel fort enviable.

Le Domaine s’étend sur 11ha et compte parmi les plus beaux terroirs de la région, certains ayant été promus récemment au titre de 1ercru. Les sols sont principalement composés d’éboulis calcaires, de calcaires à gryphées ainsi que d’argiles gréseux et siliceux pour les Mâcons. L’altitude joue un rôle prédominant ici, étant parmi les plus élevées de tout le Mâconnais et prodiguant complexité et fraîcheur aux vins. Tous les travaux sont effectués à la main et la certification en agriculture biologique, dont les pratiques sont en place depuis plusieurs années, sera sur les étiquettes à partir du millésime 2019. Au chai, les fermentations et dégradations malolactiques sont naturelles. Les élevages impliquent pièces, demi-muids et cuve inox, visant toujours à révéler la personnalité des différents climats. La résultante mène vers des vins mûrs, équilibrés et qui reflètent les origines.

« Les vins et la régularité ont été salués l’an dernier par une deuxième étoile. Équilibre, maturité, terroirs bien marqués et boisés en demi-muid s’adaptent chaque fois aux vins et sont la clefs de leur succès. Les 2018 sont éblouissants. »
– Guide Vert de la RVF 2021