Un Médoc digne d’un Cru Classé

« Une seule fois dans ma vie j’ai vu des vignes tenues avec autant de minutie et de précision. La visite chez les Dief m’a permis de comprendre que l’ensemble du travail fait ici était poussé à l’extrême limite dans le but de produire des vins d’élite. Tous les contenants sont mis à profit pour livrer le meilleur de chaque cépage et de chaque terroir: des œufs béton en passant par des jarres de terre cuite, ainsi qu’un virage notoire vers une tonnellerie bourguignonne à partir de 2014 afin de moins marquer les vins. Oubliez le déficit de notoriété de l’appellation, le contenu de la bouteille rappelle ici que l’engagement du vigneron est primordial à l’élaboration de grands vins. »
Jean-Philippe H. Représentant sénior – Gestionnaire du portfolio

En 1998, Stéphane Dief et son épouse Françoise louent 12 acres pour créer leur vignoble, à l’écart de la route des grands crus classés. D’achats de parcelles en acquisitions de petits crus soigneusement sélectionnés, leur propriété s’étend aujourd’hui sur 18 ha, avec quelques vignes très anciennes, notamment une petite parcelle de merlot préphylloxérique plantée en 1850 qui est devenue une référence dans le bordelais.

Leur approche rappelle le travail remarquable effectué durant les années ’70 par Jean Gautreau pour élever son Haut-Médoc Château Sociando-Mallet au rang de grand vin. Les Dief n’ont pas hérité d’une propriété familiale, mais ont le mérite d’avoir construit graduellement leur vignoble en acquérant des parcelles de vignes autour de St-Christoly, particulièrement celles situées sur des croupes de graves et/ou celles dont la densité de plantation est beaucoup plus élevée que chez leurs voisins. Les vignes sont entretenues tel un jardin pour produire des baies aussi saines que possible selon des rendements bas. Les vendanges sont manuelles et les raisins sont triés à l’arrivée au chai puis égrappés à la main. Les vinifications sont peu interventionnistes, les assemblages sont effectués à la fin de l’élevage, mise en bouteille sans soufre ajouté. Stéphane était déterminé à démontrer que de grands vins pouvaient être produits dans la partie nord du Médoc, et son pari est plus que réussi.

« Nous sommes curieux et nous aimons essayer de nouvelles choses. C’est facile d’être passionné par seulement 2 barriques, comme c’était à nos débuts quand nous avions commencé à vinifier dans un garage en guise de chai. Nous conservons la même passion, même après avoir pris de l’expansion, car ce fût vraiment graduel. Nous sommes heureux de n’être partis de rien, car nous n’avions aucune règle à suivre et aucune manière de faire à assimiler. » Stéphane Dief

Malgré un franc succès, Clos Manou demeure une référence confidentielle au sein d’un cercle fermé de grands connaisseurs, ce qui explique les prix complètement dérisoires par rapport à la qualité et au potentiel de garde que la grande cuvée puisse atteindre. Vous pouvez vous attendre à un grand moment d’émotion lors de la dégustation de ces vins d’envergure à découvrir de toute urgence. Françoise et Stéphane Dief réalisent des Médoc de haute volée, en appliquant des méthodes de travail dignes de Crus Classés. Des vins conçus avec minutie, attention et précision, dans une philosophie très simple : produire ce qui se fait de mieux.

Pierre Taix a fait une volte-face radicale en rompant une carrière entreprise dans le milieu de la finance pour prendre la relève de la gestion de la propriété familiale dans l’appellation Puisseguin-St-Émilion.

Pierre Taix est une personne authentique, tant par le propos qui est précis et concis que la relation qui est franche et sincère. Le vignoble est conduit discrètement en biodynamie, avec pragmatisme parce que les vins sont tout simplement meilleurs et par considération pour l’environnement. Deux vins sont issus du même vignoble. Déjà réalisé à partir de vignes dont l’âge moyen a 35 ans, le Château Rigaud est le Puisseguin de bonheur immédiat de la propriété. Le rapport qualité-prix de Rigaud est remarquable. Les très veilles vignes d’une parcelle sont destinées au Château La Maurianne qui est élevé dans des fûts de 500 litres, de provenance autrichienne, qui boisent peu le vin tout en procurant les fonctions de ce medium d’élevage. Dans maintes dégustations de professionnels, ce vin a rivalisé avec des crus célèbres de St-Émilion. Son grain est fin et sa distinction aromatique est noble. Nul doute que La Maurianne est un outsider de la Rive Droite.

Les énergiques Julie Médeville et Xavier Gonet dirigent le Château Respide-Médeville dans l’appellation Graves, le mythique Château Gilette en Sauternes, le Château Les Justices également en Sauternes, le domaine des Justices en appellation Bordeaux et la maison Gonet-Médeville en Champagne.

Julie Médeville personnifie la filière bordelaise. Elle a pris en 2004 la relève de son père Christian Médeville, le fondateur des marques bordelaises, autres que Gilette. C’est au père de ce dernier, René, que doit être attribué la tradition des très longs élevages en cuves béton de Gilette. L’union de Julie avec Xavier Gonet a valu à Xavier de mettre les pieds dans le vignoble bordelais et à Julie d’accéder au vignoble champenois car Xavier y est un des bénéficiaires d’un beau patrimoine de vignes qu’ils exploitent sous la marque Gonet-Médeville. Aussi, leur tempérament axé sur les relations publiques et leur ambition leur a valu d’acquérir en 2009 le Château des Eyrins de Margaux.

Tout est bon avec eux, même très bon. L’esprit des vins est contemporain, selon le meilleur du savoir œnologique actuel, sans effet ostentatoire. Le Graves rouge est conçu en collaboration avec l’œnologue Olivier Degas dans l’intention d’exprimer le caractère du Graves avec un rendu texturé, élégant et digeste.

Le Château Paveil de Luze appartient à la filière familiale des de Luze depuis 1862.

Frédéric de Luze, actuel président de l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc, dirige la propriété depuis 1994. D’un seul tenant, situé dans le secteur nord de l’appellation, le vignoble dispose d’un sol et sous-sol de graves idéales. Le Cabernet Sauvignon accapare 65% de l’encépagement, le Merlot a une part de 30% et le reste est en Cabernet franc. Paveil de Luze n’est pas dans la grande catégorie des Margaux profonds et de longue garde. Le vin a la première grande qualité d’être toujours remarquablement typé Margaux. Il en présente la finesse de grain et les arômes propres à l’appellation. Le vin est sincère, sans artifice d’élevage, remarquablement équilibré et apte à une consommation en jeunesse. Stéphane Derenoncourt conseille la propriété depuis 2011. Le Château Paveil de Luze figure très avantageusement dans le Guide des Vins de France de Michel Bettane et Thierry Desseauve.

Joel Duffau est l’artisan des vins du Château La Mothe du Barry qu’il a lui-même créé et du Château Les Arromans depuis la retraite de son père il y a une dizaine d’années.

Le premier est sous l’appellation Bordeaux Supérieur et le second en appellations Bordeaux et Entre-Deux-Mers. Les deux marques reçoivent les mêmes soins en agriculture biologique depuis 2009. Nous entretenons un rapport commercial et amical avec Joel Duffau depuis nos débuts en 1996. Depuis, des milliers de cartons des deux marques, toujours de qualité remarquable, sont entrés au Québec.

Le Bordeaux Supérieur La Mothe du Barrry est en vente, en approvisionnement continu, dans le réseau de la SAQ depuis 2009. L’atteinte de sa notoriété fut fulgurante tant son rapport qualité-prix est unique. Les vins du Château Les Arromans sont tout aussi étincelants de fruité et d’une étonnante consistance pour leur prix attractif. Joel est un vigneron en constante réflexion et perpétuelle adaptation pour faire progresser qualitativement ses vins. Dans un panthéon réservé à l’élite des producteurs discrets qui nous sont affiliés, en raison de sa persévérance inconditionnelle envers la qualité, Joel Duffau en serait au premier rang.

Joel Duffau est l’artisan des vins du Château La Mothe du Barry qu’il a lui-même créé et du Château Les Arromans depuis la retraite de son père il y a une dizaine d’années.

Le premier est sous l’appellation Bordeaux Supérieur et le second en appellations Bordeaux et Entre-Deux-Mers. Les deux marques reçoivent les mêmes soins en agriculture biologique depuis 2009. Nous entretenons un rapport commercial et amical avec Joel Duffau depuis nos débuts en 1996. Depuis, des milliers de cartons des deux marques, toujours de qualité remarquable, sont entrés au Québec.

Le Bordeaux Supérieur La Mothe du Barrry est en vente, en approvisionnement continu, dans le réseau de la SAQ depuis 2009. L’atteinte de sa notoriété fut fulgurante tant son rapport qualité-prix est unique. Les vins du Château Les Arromans sont tout aussi étincelants de fruité et d’une étonnante consistance pour leur prix attractif. Joel est un vigneron en constante réflexion et perpétuelle adaptation pour faire progresser qualitativement ses vins. Dans un panthéon réservé à l’élite des producteurs discrets qui nous sont affiliés, en raison de sa persévérance inconditionnelle envers la qualité, Joel Duffau en serait au premier rang.

Le Château Haut-Segottes a donné lieu à des importations privées continues depuis la fondation de Maître de Chai.

Le premier millésime importé fut le 1994. Andrée Meunier est la propriétaire de cette propriété qui réunit deux parcelles. Une est attenante au chai dans le secteur Grâce-Dieu, sur un sol plutôt sablonneux reposant sur le substrat de calcaire à astéries propres à l’appellation. L’autre parcelle est localisée dans le secteur adjacent à Pomerol, sur un sol gravelo-silicieux aussi très qualitatif. Il s’agit d’un St-Émilion de style classique et très typé, notamment en encépagement avec 60% de Merlot et 35% de Cabernet franc. Le vin est toujours équilibré, avec une noble austérité et une belle plénitude. Une valeur sûre qui est toujours une bonne affaire.

Tout comme le Château Jean Faure à Saint-Émilion et la maison bourguignonne Decelle-Villa de notre porfolio, le Château Haut-Maurac est la propriété d’Olivier Decelle.

Il a acquis ces propriétés et d’autres (dont Mas Amiel) en effectuant un virage entrepreneurial du milieu du surgelé dans l’alimentation vers le monde du vin. Pour toutes ses propriétés vinicoles, il vise l’excellence absolue. Dans une appellation vaste aux sols de compositions variables, le Château Haut-Maurac a une situation réellement privilégiée, sur des croupes graveleuses à St-Yzans-de-Médoc. Decelle a recherché des propriétés assises sur des sols exceptionnels pour en tirer des vins qui expriment authentiquement leur terroir et qui soient fins et équilibrés, c’est-à-dire exempts de tout fard qui les destine à des exercices promotionnels ou des clientèles ciblées. Bref, lui-même hédoniste du vin, il fait des vins qui lui plaisent. Haut-Maurac, quelque soit le millésime, offre un parfum fin typiquement médocain, un corps musclé sans être puissant, des tannins souples et gras qui suscitent des touchés de bouche suaves, étonnants pour un vin de la  péninsule. Les amateurs qui en sont à tâter les vins du Médoc ou qui y retournent après une sabbatique de ceux-ci, seraient avisés de goûter Haut-Maurac.

Des AOC communales du Médoc, Margaux est la plus grande en superficie et aussi la plus éclatée.

Toutefois, les vignobles des grands châteaux de l’appellation, les meilleurs terroirs, y sont concentrés et c’est dans ce noyau fabuleux de l’appellation que les vignes du Château des Eyrins se situent. Les deux hectares de vignes sont voisins de parcelles appartenant aux châteaux Margaux et Lascombes. La propriété appartient depuis le millésime 2009 au dynamique couple Julie Médeville et Xavier Gonet, propriétaires et dirigeants des châteaux Gilette dans le sauternais, Respide-Médeville dans les Graves et aussi la Maison de Champagne Gonet. L’encépagement comprend 70% de Cabernet sauvignon 27% de Merlot et 3% de Petit Verdot.

Ce vignoble de 2.5 hectares produit un vin distingué et raffiné, au même titre que plusieurs crus classés. Il incarne l’idée même des margaux de haut niveau.

À 10km de Saint-Émilion, Eric Duffau et son épouse Nicole possèdent une propriété viticole de 46 hectares répartis sur cinq communes Génissac, Moulon, St-Sulpice de Faleyrens, Nérigean et Grézillac. La majorité des parcelles sont des cépages rouges. La qualité est l’objectif à chaque étape, de la plantation jusqu’à la récolte. Le travail d’Éric Duffau est la preuve que de simples bordeaux rouges peuvent atteindre des niveaux d’excellence, même à petits prix.

Le Bordeaux rouge élevé en fût de chêne est disponible dans le réseau SAQ depuis plusieurs millésimes. Il s’agit d’un bordeaux qui marie richesse aromatique et finesse des tanins, année après année. L’équilibre entre haute maturité et justesse de l’élevage en fait un vin de garde pour une dizaine d’années.