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Domaine Barraud

À mes débuts, j’avais l’habitude de poser pour chaque vigneron la même question à Gilles: « Pourquoi représentons-nous ce Domaine? ». Je voulais comprendre la place qu’occupait chacun au portfolio. Parfois c’était un vigneron incontournable ou mythique, parfois une logique commerciale, sachant qu’il était toujours de mise que les vins soient hautement qualitatifs dans leur créneau. De passage en Bourgogne en 2008, j’ai rencontré pour la première fois la Famille Barraud. En quittant la dégustation, j’ai évidemment posé la question. « Parce que c’est vraiment bon. Parce que j’en bois. Et parce que les clients adorent. C’est aussi simple que ça ». La discussion s’est poursuivie sur la nécessité de compter sur un Domaine de référence du Mâconnais afin de prétendre avoir un catalogue Bourguignon complet, et sur le grand avantage pour la restauration d’avoir dès la jeunesse cette rondeur et ce côté mielleux du Chardonnay, deux attributs pour lesquels quelques années de garde sont de mise en Côte de Beaune ou à Chablis. « Ici, le plaisir est immédiat ». Daniel élaborait déjà d’excellents vins, et la relève était bien en place avec Julien à ses côtés. Je savais dès lors que cette collaboration était pour le long terme, et que le meilleur était même à venir. – Francis M.

Le Domaine Barraud, installé à Vergisson, produit de superbes Chardonnays dont le style rivalise avec celui des plus grands domaines de la Côte de Beaune. Le niveau des vins et leur régularité en fait l’une des adresses des plus sûres de tout le Mâconnais.

L’histoire du domaine débute en 1905 avec Jean-Marie Barraud qui s’installe comme métayer sur la commune. Les générations suivantes seront à la fois acteurs et témoins des importants changements associés à cette région. De la plantation de vignes sur des nouveaux terroirs à fort potentiel, en passant par la première mise en bouteille, jusqu’à la naissance des AOC comme Saint-Véran en 1971. Les deux dernières générations, Martine et Daniel maintenant accompagnés par leurs enfants Anaïs et Julien, sont les principaux responsables du bilan actuel fort enviable.

Le Domaine s’étend sur 11ha et compte parmi les plus beaux terroirs de la région, certains ayant été promus récemment au titre de 1ercru. Les sols sont principalement composés d’éboulis calcaires, de calcaires à gryphées ainsi que d’argiles gréseux et siliceux pour les Mâcons. L’altitude joue un rôle prédominant ici, étant parmi les plus élevées de tout le Mâconnais et prodiguant complexité et fraîcheur aux vins. Tous les travaux sont effectués à la main et la certification en agriculture biologique, dont les pratiques sont en place depuis plusieurs années, sera sur les étiquettes à partir du millésime 2019. Au chai, les fermentations et dégradations malolactiques sont naturelles. Les élevages impliquent pièces, demi-muids et cuve inox, visant toujours à révéler la personnalité des différents climats. La résultante mène vers des vins mûrs, équilibrés et qui reflètent les origines.

« Les vins et la régularité ont été salués l’an dernier par une deuxième étoile. Équilibre, maturité, terroirs bien marqués et boisés en demi-muid s’adaptent chaque fois aux vins et sont la clefs de leur succès. Les 2018 sont éblouissants. »
– Guide Vert de la RVF 2021

Domaine Gassier

Michel Gassier est certainement un porte-étendard de l’appellation Costières de Nîmes.

Bien qu’il soit engagé dans le domaine familial (Château de Nages) et la réalisation des Halos de Jupiter avec son ami Philippe Cambie, il garde une place spéciale à son « rêve de vigneron ». Ce rêve arbore les allures de terrasse surplombant la Camargue, où il a établi son domaine éponyme avec son épouse Tina. C’est sur ce magnifique terroir qu’il nous révèle tout son talent.

Son credo est d’élaborer des vins alliant équilibre et minéralité. Pour y arriver, il a déniché des parcelles capables de produire des raisins préservant la fraicheur, les cultive en agriculture biologique, et il minimise les interventions en cave.

Il se définit comme un « paysan-chercheur ». Paysan, de par son attachement à la terre où il a grandi et sa joie à travailler la vigne; et chercheur, par son caractère perfectionniste et sa quête de vin unique. Il prise une approche basée sur l’observation. Le choix des porte-greffes, de la taille, du mode de conduite est adapté selon l’analyse de chaque zone et chaque cep. C’est en répondant aux besoins du terroir, en le respectant et en lui laissant le temps qu’il en tire le meilleur.

Domaine Louis Magnin

La demande locale de vins de Savoie dépasse parfois l’offre. Dans un tel contexte, il peut suffire de produire des vins de soifs destinés à la nombreuse clientèle de touristes. Béatrice et Louis Magnin ont pris une direction systématiquement opposée en produisant des vins d’orfèvrerie, pour amateurs avertis. Nous connaissons bien peu de vignerons dotés d’idéaux, d’aptitudes au perfectionnisme et de pugnacité au travail à leur exemple. Il y a une unanimité sur la constance de la très grande qualité de leurs vins.

Les rouges qui font la réputation du domaine sont en mono-cépage de Mondeuse. De ce variétal propre à la Savoie et qui requiert un vieillissement pour révéler son aristocratie, Les Magnin élaborent quatre cuvées, dont la cuvée  Tradition est distribuée dans le réseau de la SAQ et les autres, La Rouge, Brova et Vieilles Vignes sont commercialisés de temps à autre en importation privée. En vins blancs, faisant l’objet d’importations privées, le Domaine réalise une Roussette de Savoie et deux cuvées de Bergeron, nom local attribué à la Rousanne. Les hédonistes du vin ne manqueront pas de placer quelques bouteilles du Domaine Louis Magnin dans leur cave.

Francis Darroze

Deux contextes ont entraîné la création de la maison de Bas Armagnacs Darroze dans les années ’70. La production de Bas Armagnacs fins est alors réalisée de façon artisanale à travers la campagne gasconne, sans réelle organisation commerciale. En charge de la carte des vins du très réputé restaurant familial de Villeneuve-sur-Marsan, Francis Darroze doit donc ratisser le vignoble pour approvisionner l’établissement en Armagnacs fins. Il est ainsi venu à l’esprit de ce dernier de créer un négoce visant à élever et commercialiser après de longs vieillissements une collection de Bas Armagnacs pour les marchés de la restauration et d’amateurs avertis. Marc, fils de Francis, est aujourd’hui  en charge des opérations.

Aujourd’hui, la maison Darroze jouit d’une très grande réputation internationale sous-tendue par la distribution d’une trentaine de crus de ces eaux-de-vie, conservant tous l’identité de leur propriété d’origine, et d’une gamme d’Armagnacs d’assemblages aux âges différents.

Domaine Rotier

Le Domaine Rotier est l’archétype de ‘l’autre face’ de la France du vin, celle réunissant la foule de lieux et d’acteurs en retrait des illustres noms du bordelais ou de la Bourgogne.

Logée dans le sud-est de la région du sud-ouest, Gaillac est certes l’appellation la plus pittoresque de France eu égard à la permissivité de sa production et de la variété de cépages exploités. L’AOC autorise la production de vins blancs secs, doux et perlés, de vins rosés, de rouges et aussi de différents types de vins effervescents, cela à partir de nombreux cépages, dont plusieurs sont originaux.

Alain Rotier et Francis Marre souscrivent à plein à l’identité de Gaillac. Les rouges sont principalement issus de Duras et de Braucol et les blancs sont à dominante du Loin de l’Oeil. La culture des vignes est en mode bio. Les actions des deux beaux-frères, destinées à l’accroissement de la qualité, sont constantes. En 2001, ils furent courageux de hausser la densité des vignes de 4000 et plus de 6000 pieds par hectares pour but d’accentuer le caractère des terroirs et procurer plus de densité aux vins. Le Gaillac rouge ‘Renaissance’ est une valeur sûre en tant que produit de spécialité à la SAQ.

Domaine de Ménard

Au cœur du Bas Armagnac, le domaine de Ménard est situé sur le long de la célèbre Via Podensis, route empruntée depuis des siècles par les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle. Dans ce beau paysage caractéristique de la Gascogne, le Domaine exploite 120 hectares, exclusivement sur l’appellation Côtes de Gascogne.

Coup de coeur unanime de notre équipe lors de sa dégustation, le Colombard-Sauvignon 2012 s’avère un vin au rapport qualité-prix vertigineux!

Château Haut-Monplaisir

Il est mentionné dans la présentation du Château du Cèdre de Cahors que le génial Pascal Verhaeghe exerce aussi le rôle de conseiller auprès d’autres domaines. Depuis une dizaine d’années, monsieur Verhaeghe encadre les travaux du Château Haut-Monplaisir, de la vigne au chai, réalisés avec un grand soin par les proprios Cathy et Daniel Fournié. Le vignoble loge sur le meilleur terroir de l’appellation Cahors, soit sur celui désigné de la troisième terrasse que le Lot a creusé dans le calcaire kimméridgien à l’époque du secondaire.

La reprise du vignoble familial par le couple Fournié a nécessité de grands efforts pour remettre celui-ci à niveau. Cette longue étape étant terminée, les vins sont désormais des modèles de l’appellation. Les guides pour œnophiles reconnaissent la grande qualité des Cahors de Haut-Monplaisir. Le Guide des Meilleurs Vins de France (édition 2012) écrit que ‘la gamme révèle une belle homogénéité, depuis les cuvées de base sérieuses et définies, jusqu’aux vins de prestige, plus charnus et étoffés.’

Château du Cèdre

Une délégation de producteurs de Cahors à la cérémonie d’ouverture des Olympiques (fictives) du vin désignerait certes les frères Pascal et Jean-Marc Verhaeghe en tant que porteurs du drapeau de l’appellation. Ce sont des vignerons élites et des ambassadeurs de leur milieu et du Malbec. Bref, le Château du Cèdre est la référence de l’AOC Cahors.

Jean-Marc est davantage attitré aux vignes et Pascal est surtout aux vinifications et au commerce. Avec les vignes du Domaine, ils produisent trois cuvées de Cahors et toutes trois sont au répertoire de spécialités à la SAQ. La cuvée Château du Cèdre (anciennement nommée Prestige) recherche un assouplissement du caractère naturellement anguleux du Malbec, sans altérer la typicité vigoureuse des vins de Cahors. Les cuvées ‘Le Cèdre’ et ‘GC’ proviennent des plus beaux terroirs de l’appellation, des sols ayant une similitude avec la Côte bourguignonne, étant composés d’éboulis calcaire. Le nom ‘GC’ (Grand Cru) évoque d’ailleurs ce rapprochement de terroirs et aussi de style. Après avoir successivement éliminer le désherbage chimique en 1992 et les engrais chimiques dix ans après, l’application de la culture bio est totale depuis 2009.

Les frères Verhaeghe gèrent aussi une société de commercialisation provenant d’un partenariat avec vignerons de l’appellation Cahors. Le Chatons du Cèdre, produit régulier au répertoire de la SAQ, est une éclatante réalisation de ce partenariat.

Roc du Manoir

Roc du Manoir est le nom d’un des trois vins de Castillon – Côtes de Bordeaux élaboré par Severine et Philippe Émile.

Il s’agit de leur cuvée d’entrée de gamme qui provient du vignoble de 22 hectares qu’exploite le couple de vignerons de St-Genes-de-Castillon, commune contigüe à l’aire de l’appellation Saint-Émilion. Les sols de l’AOC Castillon – Côtes de Bordeaux sont de natures variables, les plus qualitatifs étant logés sur les plateaux et les coteaux argilo-calcaire, tel le terroir du Château Roc du Manoir. Ce Château médiéval possède une charmante tour qui capte l’attention. Aux vignes, c’est l’âge, le rendement et l’exposition des vignes qui différencient les trois cuvées (Roc du Manoir, Le Secret et La Violette). Au chai, leurs élevages se distinguent par le medium et la durée. Roc du Manoir est élevé en cuve pendant huit mois. L’équipe d’œnologues-conseils de Stéphane Derenoncourt supervise les activités de la propriété.